Laneuvelotte. Je ne veux rien ajouter à son histoire si bien décrite par le bon curé JEANMAIRE. Mais j’en profite pour dire pourquoi et comment je me sens faire partie de ce modeste village.
C’est en l’an 1800 que Sébastien HENRIOT de PONTOY, jeune marié à Anne FÉNOT de GOIN, vient s’installer à Laneuvelotte. Il est cultivateur. Le 2 août de cette année naitra Jacques HENRIOT, cultivateur aussi, qui sera enterré à Laneuvelotte en 1868, avec sa première épouse Marie-Thérèse VOINIER, jeune fille du village décédée jeune après avoir eu quatre enfants. Les VOINIER descendent des plus grandes familles de LANEUVELOTTE et villages proches depuis plus de 250 ans. Il se remariera avec une autre fille VOINIER qui lui donnera trois autres enfants et décédera en 1868. De ces sept enfants retenons Claude Prosper HENRIOT qui deviendra boucher-charcutier rue Saint-Thiebaut à Nancy. Il aura notamment un fils Sébastien HANRIOT, en 1868, qui sera également boucher charcutier, mon grand-père, que j’ai bien connu. Claude Prosper et Sébastien continuent à fréquenter assidument Laneuvelotte où ils ont de la famille.
Claude Prosper mon arrière-grand-père a une jeune sœur Henriette HENRIOT qui se mariera à VALHEY près de Lunéville avec Albert THONY, maréchal ferrant. C’est à leur fils Emile THONY, qui fréquente en 1905 l’école Saint-Pierre FOURRIER à Lunéville, qu’un de ses camarades, Charles PERRIN, de Laneuvelotte, écrit cette carte postale. Elle est un exemple des liens que les descendants des HENRIOT-VOINIER de Laneuvelotte entretenaient avec ce village.
Il y a 25 ans, je passais deux fois par semaine à Laneuvelotte pour aller à Burthécourt chez les Picpuciens. Je m’arrêtais à chaque fois, si le temps le permettait, pour aller sur la tombe de Jacques HENRIOT qui existait encore.