En ce temps là : 1299
L’entrevue de Quatre-Vaux

 


Personnage : Jean-Nicolas D’Ourches Sosa 13.369.440 de Sébastien PÉRETTE
° ~1245
+ >1310
X Isabeau de Bar, sœur de Henri II de bar, Comte de Bar
° ? 1250
+ ~1285


Le site de Quatre-Vaux près de Vaucouleurs
Rencontre entre Toul et Vaucouleurs, dans une prairie ou quatre vallons aboutissent, entre Philippe le Bel, roi de France, Albert d'Autriche, empereur.


* Le duc de Lorraine Ferri III est l’initiateur, mais, malade(*), au dernier moment il revient sur Nancy et se fait représenter par son fils Thibault II.
* L’organisateur, en pratique, est le chevalier D’Ourches, beau-frère du Comte Henri III de Bar qui est son beau-frère.
* L'empereur d'Autriche renonce à ses droits sur le royaume d'Arles
* Le roi de France renonce à ses prétentions sur la Lorraine et sur l'Alsace. Ils fixent la frontière sur la rivière Meuse dans laquelle ils plantent des bornes d'airain. Mais ils ne sont pas de bonne foi.
L'alliance est faite entre les deux rois contre le pape Boniface VIII. Le roi de France convient de marier sa demi-sœur Blanche de France, avec le fils d'Albert d'Autriche, Rodolphe, pour sceller le tout. Mariage le 8 décembre à Quatre-Vaux. Rodolphe deviendra Rodolphe II, duc d'Autriche et roi de Bohême.
(*) Ferry III de Lorraine : ~1238-31/12/1303 à Nancy.
Thibault  de Lorraine : 1363-13 mai 1312
Blanche de France : ~1285-1305. Wiki dit Blanche de Flandres, sans doute parce que sa mère est Marie de Brabant
Rodolphe III de Habsbourg : 1282-1307 pas de descendance


Wikipédia – Rigny-Saint-Martin

Rigny-Saint-Martin est la commune où eut lieu en 1299 la célèbre entrevue des Quatre-Vaux, où se rencontrèrent un roi et un empereur. Cette conférence demeura vivante dans le souvenir, voire dans l'imagination populaire. Le lieu-dit des Quatre-Vaux se trouve en forêt entre Vaucouleurs et Toul. En 1299 régnait en France Philippe IV le Bel (1268-1314) et dans le Saint Empire Romain Germanique Albert-I de Habsbourg (1250-1308). Les envoyés de 2 souverains se rencontrèrent en juin 1299 à Neufchâteau (Vosges) puis les souverains eux-mêmes eurent cette fameuse entrevue à Quatre-Vaux entre Rigny-Saint-Martin (Meuse) et Blénod-les-Toul (Meurthe-et-Moselle) dans la paroisse de Rigny, elle-même dans la châtellenie de Vaucouleurs. On discuta du mariage de Blanche-de Flandres, sœur de Philippe, et du fils d'Albert 1er, Rodolphe, et les 2 souverains déterminèrent la limite de leurs Etats en reconnaissant le fleuve Meuse comme la frontière commune. On dit que des bornes d'airain avaient été plantées pour en fixer le tracé. Voilà du moins ce que rapportent les enquêtes de 1387 et 1390, mais ces bornes n'avaient alors été vues par personne.


Ce qui est sûr, c'est que la question des limites de l'Empire Germanique passionna les esprits.
Cette entrevue fut suivie par la signature le 4 juin 1301 du traité de Bruges et qui mit fin aux discordes entre le roi de France Philippe le Bel et le comte de Bar Henri-III. Ce traité reculait singulièrement les frontières de l'Empire au profit du Royaume dans le Barrois.


Jean Nicolas d’Ourches


Ce chevalier dont la famille servi pendant des siècles les comtes de Bar, puis de Lorraine, fut l‘organisateur opérationnel de l’entrevue de Quatre-Vaux car ce site était situé sur ses terres, en tous cas celles qu’il administrait pour le comte de Bar.
Marié deux fois notamment avec Isabeau de Bar, fille de Thibaut II de Bar, sœur de Henri III de Bar, comte de Bar en 1299, dont il est question ici…
* Ce chevalier D’Ourches est l’ancêtre direct de mon petit-fils Sébastien Pérette
* Son père Rémy d’Ourches fut Croisé…
* Son grand-père Lambyrin le Loyal défendit les intérêts du duc de Lorraine Thibaut 1er le Bel, son beau-frère, prisonnier de l’Empereur Frédéric II de Hohenstauffen
Le Barrois mouvant
Par ailleurs, Philippe le Bel a épousé Jeanne 1re de Champagne Navarre, dernière héritière du comté de Champagne et reine de Navarre
Philippe le Bel a donc fait un beau mariage…
Il se trouve que pour le Barrois mouvant le Comte de Bar avait pour suzerain le Comte de Champagne. Le roi de France réclamait donc à ce Comte de Bar l’hommage, c’est-à-dire qu’il le reconnaisse comme suzerain…
Par ce traité, Henri-III se reconnait donc, contraint et forcé, vassal pour le roi de France, pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse.
C'est ainsi que fut créé, aux dépens de la souveraineté du Comte de Bar, le Barrois mouvant (dans la mouvance, dans la dépendance du Royaume).

Ainsi est semé le germe qui sera utilisé 300 ans plus tard par le roi de France Louis XIII pour réclamer son bon droit sur une partie du duché de Lorraine et de Bar à Charles IV de Lorraine.

 

Jean-Marie Perette

 

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